Marathon de Montpellier, le 13 octobre 2013,

18 sec. d'écart entre 2011 (mon 75ème) et 2012 (mon 100ème) ; que sera mon 127ème ?

... une chose est sûre, c'est que je ne referrai pas un aussi joli chrono que 2012 où j'avais bien marqué mon 100ème sous les caméras de France 3. Alors je profiterai de la fête avec cette fois-ci plus de 1000 au départ, donc sans doute des coureurs à mon allure. Aucun risque de me retrouver tout seul comme sur les derniers courus.

D+ 205 mètres (quand même !)

 

Alors qu'une grande partie de la France est sous la pluie, Montpellier est sous un beau soleil aussi bien le samedi après-midi que le dimanche matin. C'est d'ailleurs un temps idéal qui nous attend au départ, à 9h. Il y a une course en relais à 2 ou à 6 et c'est environ 1000 solos qui s'élancent dans les rues larges et les nombreux bâtiments historiques de la 8ème ville de France avec ses 257350 habitants (2010).

 

Les 2 premiers tiers rapides (moins de 2h04' au 28ème ) puis c'est logiquement bien plus dur à la fin car la fatigue général commence à se faire sentir pour ce 4ème en 4 WE...

3h12'34" / 61ème sur env 1000 au départ / 6ème V2 sur 130

Un peu de gêne pour la visibilité sur le 1er km où il faut faire très attention aux trottoirs. Je me surprend à suivre le ballon des 3h au bout de ce 1er kilomètre mais je laisse partir, pas question de voir jusqu'où je peux aller à ce rythme comme à Pise en déc. 2012. Les 5 premiers en guère plus de 22 min., je vais trop vite ! La 1ere partie du secteur "5/10" monte. Du 4/5% environ qui, si l'on n'y prend garde, va plomber les jambes après le 30ème si l'on ne sait pas ralentir. Je ralentis donc un peu mais j'accroche quand même 2 filles qui roulent un bon train. Trop vite. Je laisse partir au bout d'un moment. La 2ème montée dure 3km, "on" se calme ! Comme prévu je les rattrappe dans la descente, juste avant le 10ème. 5/10 en moins de 22'30" quand même ! Le 10/15 nous offre une légère pente descendante et j'allonge naturellement, je laisse les filles (désolé mesdames, fallait pas aller aussi vite dans la 2ème côte) et ne les reverrai même pas vers la fin où je me dis que je n'avance plus du tout ! Au 15ème on a fait le tour du stade où a lieu un passage de relais, beaucoup de monde. A ce moment je suis avec 2 hommes cette fois que j'ai eu du mal à rattraper. On discute un peu et je "suce les roues" lorsque le circuit, faisant un "aller-retour" sur la même route, nous permet de voir devant et derrière chacun de nous. Je "suce les roues" car je suis au taquet pour suivre ! Des grandes lignes droites, c'est plutôt monotone. Je m'accroche non sans me poser des questions car je sais que ça va un peu trop vite pour moi. La moindre petite côte, ils me larguent, la moindre descente, je reviens. Et puis un peu avant le semi, je décide de voir jusqu'où je vais tenir leur rythme. Euuuhhhh allons-y gaiement ! Et puis, ce que je n'attendais pas du tout, après le 20ème, une vraie descente, une vraie vous dis-je ! On plonge sur le Lez. Je repasse devant (je leur prend 100m en 500m) et ne verrait plus malheureusement mes compagnons de route sur 7/8 km. Pour la 1ere fois, je suis donc seul lorsque je coupe le semi : 1h33' 20" ; Comme tout va bien, plus de questions, je continue à ce bon rythme... jusqu'où ???

La 2ème mi-temps va être presque limpide ! En résumé ça ira bien jusqu'au 30ème km mais après... !!! Peut-être un peu normal non ?!

 

De nouveau bien moins de 22' au 20/25 sur un terrain quasi tout plat... Je commence à rêver d'un score de moins de 3h10'. Il y a quelques passages sur chemin ombragé et j'apprécie beaucoup ceux-ci bien plus que ces routes très larges en pleine ville où les diesel(s) bloqués ronflent et polluent la moitié de la chaussée qu'emprunte la course. Je scrute mon GPS qui me félicite d'être passé en moins de 2h04' au 28ème km. Il y a longtemps que cela ne m'était pas arrivé. Mais après un chrono de 23'10" encore "potable" du 25/30, les jambes et les abdos commencent à protester... de plus en plus ! Comme je m'y attendais, je fais "profil bas" au propre comme au figuré. Cest à dire que, tel un centbornard au 75ème km, j'avance la tête bien penchée en avant pour avoir le centre de gravité en avant des pieds. Pas de miracle, mais ça aide un peu.

...Et la pente me contrarie de nouveau du 32 au 34... Ce passage "au forceps" du 30 au 35 restera la plus mauvaise moyenne, à peine plus de 12km/h. Mais plus que 7 km, le cheval commence à sentir l'écurie. Alors je reste décontracté et reprend même quelques forces lors de cette fameuse ligne droite de presque 3km du rond-point du Zénith au pont sur le Lez où, enfin, on bascule à droite pour passer dessous devant un nombreux public. Je connais bien cette fin de parcours, ça aide un peu. Au bord du Lez, je croise ceux qui sont loin devant moi. Je bois du coca. Il fait chaud, environ 20°, peut-être plus. On change de rive, chemin de sable, éviter les trous, retour de l'autre côté. Je double de nombreux concurrents qui "coincent" un peu plus que moi. Juste avant le 40ème, une dernière grimpette et le final est là. Et à Montpellier le final c'est Antigone, place du Millénaire et sa grande fontaine-cascade : unique en France.

0/5km
5/10
10/15
15/20
20/25
25/30
30/35
35/40
40/42.2

22:05

22:25

21:40

22:33

21:47

23:10

24:46

24:09

10' 00"

Semi en 1h33' 20" soit 5'50" de plus au 2ème semi

 

 

3h12'34" : mon espoir de moins de 3h10' était juste un peu trop osé et je me contente bien de ce score qui améliore ma moyenne des 10 meilleurs 2013 (...encore autour des 5% après 3 marathons plutôt difficiles ces 3 derniers WE) ). Je suis interrogé par France-Bleu Hérault quelques mètres après cette arrivée sous le magnifique tapis bleu, blanc et vert... A Toulouse puis à Nice-Cannes, c'est sûr, je ne serai pas content si je ne suis pas en dessous des 3h10'... à bientôt, Rg.

positif : le cadre d'arrivée en particulier...

à améliorer : trop longues routes très larges avec voitures moteurs tournants - beaucoup de trottoirs...

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